Jean-Frédéric Oberlin, pasteur pédagogue à Waldersbach – Bas-Rhin

Révolutionnaire, le pasteur Jean-Frédéric Oberlin l’est uniquement dans sa pédagogie moderne, ludique et interactive, faisant dispenser un enseignement ouvert à tous, en particulier aux petits enfants. Humaniste à maints égards, il aide une région pauvre à améliorer sa condition avec succès, porté par sa foi et sa volonté dans son action pastorale : le Ban de la Roche. De nombreux ouvrages lui rendent hommage. Une ville porte son nom dans l’Ohio, aux États-Unis d’Amérique.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

Formation d’un esprit éclairé

Jean-Frédéric Oberlin naît en 1740 dans la maison aujourd’hui occupée par le pâtissier Christian, à l’angle de la rue des Étudiants et de la rue de l’Outre à Strasbourg.

Il est baptisé à l’église Saint-Thomas de Strasbourg, réputée « cathédrale du protestantisme », où est célébré le premier culte en langue vernaculaire en 1524. Ce temple reste luthérien, malgré l’annexion de l’Alsace par la France catholique en 1681.

Côté paternel, Jean-Frédéric descend d’une famille de boulangers ancrée depuis 1575 à Colmar. La Contre-Réforme et la misère consécutive à la Guerre de Trente Ans chassent les Oberlin à Strasbourg où son père, Jean-Georges Oberlin, est professeur au Gymnase. Sa mère, Marie-Madeleine Felz, vient d’une vieille famille strasbourgeoise protestante comptant plusieurs pasteurs.

Jean-Frédéric, passe du Gymnase à l’université de Strasbourg où il devient docteur en philosophie, puis théologien. Son premier emploi : précepteur dans la famille du docteur Ziegenhagen qui lui enseigne les bases de la médecine.

Alors qu’il s’apprête à devenir aumônier militaire, Jean-Frédéric est appelé comme pasteur des cinq villages du Ban de la Roche ; il accepte.

Vue de Waldersbach- On voit la façade à fenêtres du presbytère – © Dépôt de la Ville de Strasbourg, Musée Alsacien

Jean-Georges Stuber – Les jalons du changement

Jean-Georges Stuber, pasteur luthérien, s’appuie sur l’enseignement, dès son installation en 1750, pour tenter d’améliorer les conditions de vie de ses paroissiens du Ban de la Roche. Le presbytère de Waldersbach, petite paroisse du Ban de la Roche, est lui aussi misérable.

Pour réussir dans son projet, il forme des habitants capables à devenir des maîtres, ses « régents ». L’objectif est d’enseigner la lecture aux enfants et adultes. La musique, solfège et chant sont au programme.

Endeuillé par la disparition de sa première épouse, Jean-Georges Stuber marque une pause de cinq ans avant de renouer avec ses objectifs en 1760, poursuivant son développement scolaire. À la suite des préconisations de Jan-Amos Comenius, il répartit les élèves dans les classes selon leurs capacités intellectuelles et leurs niveaux ; une première. Il invente un « Alphabet méthodique » pour faciliter l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

Il cherche un successeur qui prolonge son action. Jean-Frédéric Oberlin est celui-là. Il emménage en avril 1767 au presbytère de Waldersbach. Le 6 juillet 1768, il épouse Marie-Salomé Witter dont il aura neuf enfants. 

Vue du presbytère à gauche – © Dépôt de la Ville de Strasbourg, Musée Alsacien

Sara Banzet – Prémices de la maternelle

Sara Banzet nait le 8 juillet 1745 à Belmont. Issue d’une famille de paysans, elle grandit pendant les années de pastorat de Jean-Georges Stuber.

Le pasteur, donne à ses paroissiens l’accès à une scolarité de base. Il confie cette tâche à des enseignants de qualité. Ils dispensent uniquement l’enseignement primaire. L’un d’eux, Jacques-Claude est un lointain cousin de Sarah.

Soucieux de la réussite des élèves dans l’apprentissage de la lecture, le pasteur invente un Alphabet méthodique et met une bibliothèque à la disposition de tous.

Sara, au service de Madame Stuber à Waldersbach, suit les actions menées par le pasteur pour améliorer la condition de ses paroissiens grâce à l’éducation.

De son côté, l’épouse du pasteur enseigne le tricot aux femmes et jeunes filles dont Sara qui l’enseigne à son tour aux enfants de Belmont, son village.

Les parents partis aux champs laissent souvent les enfants de moins de six ans livrés à eux-mêmes. Incapables de travailler, ils restent trop souvent seuls, parfois des journées entières.  

Oberlin se demande comment pallier ce problème : pour lui, la mère est la plus à même de développer le potentiel du tout petit enfant.

Nourrie de ses observations et de sa propre éducation, consciente de cette difficulté, Sara, au printemps 1767, prend l’initiative d’enseigner auprès des enfants de Belmont.

Les mains occupées à tricoter, les petits corps réchauffés par le poêle autour duquel on se serre, l’esprit est réceptif à l’apprentissage. Pendant ce temps les mères peuvent travailler sereinement.

En poste depuis deux ans, le pasteur Oberlin loue en 1769 des locaux pour accueillir les enfants. Ceux qui le peuvent contribuent au chauffage en amenant une bûche. Le « poêle à tricoter », nom de la pièce contenant le poêle autour duquel on se chauffe, devient la première école maternelle. Au programme : prière, tricot, chansons, alphabet, leçon de choses, enseignement biblique, prière. Les familles découvrent les progrès des petits pendant les récitations publiques.

Sara Banzet encadre d’abord bénévolement puis de façon rémunérée les deux nouvelles « conductrices de la tendre jeunesse » engagées par Le pasteur : Louise Scheppler et Anne-Catherine Gagnière. Célibataires, elles dépendent de l’autorité du chef de famille, leurs pères, dont le pasteur doit obtenir l’aval ; ce que leurs contrats et leurs revenus leur permettent d’obtenir.

Oberlin est conquis : « Ces bonnes filles (…) montraient à leurs jeunes élèves des figures d’histoire, d’animaux, de plantes, où j’avais écrit les noms en français et en patois, avec une courte description. (…) Pour occuper en même temps les mains, elles leur apprenaient le tricotage, inconnu jusqu’alors dans cette contrée. Puis elles les amusaient par des jeux qui donnaient de l’exercice au corps, dégourdissaient les membres, contribuaient à leur santé, et leur apprenaient à jouer honnêtement et sans se quereller. »

Il n’existe aucun portrait de Sara Banzet. Elle meurt le 24 avril 1774 à Belmont à l’âge de 28 ans.

En 2019 au musée de Waldersbach, on fête les 250 ans des poêles à tricoter.


De la misère à l’autonomie

Au XVIIIe siècle, le Ban-de-la-Roche souffre de rudes hivers, isolé par la neige et la glace. Son sol aride assure difficilement la pitance. Les repas sont sommaires et répétitifs : seigle, pommes de terre, lait et fromage.

D’abord le tricot, puis le filage sur rouet et le tissage à domicile, améliorent l’ordinaire : il s’agit de maintenir les habitants au plus proche de leurs demeures et de leurs champs. L’installation d’une filature mécanique à Schirmeck dans la vallée, à 10 kilomètres de là, y met brutalement un terme en 1810.

La région est difficile d’accès faute de voies facilement carrossables ce que pallient des dons permettant d’améliorer les accès et de construire des ponts.

Le pasteur Oberlin diversifie les ressources en faisant planter des arbres fruitiers, développant les greffes. Il enseigne les méthodes d’irrigation, Il incite à l’utilisation d’engrais et développe de nouvelles variétés de légumes. Ainsi de la « Banc-Rochoise » une sorte de pomme de terre vendue sur les marchés de Strasbourg et très appréciée. Quant à l’élevage bovin, ses efforts constants lui valent la médaille de la Société d’agriculture de France en 1818.

Le produit des ventes contribue à l’augmentation des gains des habitants. Logiquement arrive la création d’une caisse d’emprunt. Les paroissiens empruntent de petits montants sans intérêts, se libérant progressivement de leurs dettes.

Reste un point majeur d’exclusion sociale : la langue. On parle dans la paroisse un patois roman quand le reste de la région est principalement germanophone.


L’enseignement en France au XVIIIe siècle

Au Siècle des Lumières, l’instruction des enfants devient un sujet d’intérêt partagé. Entre 1750 et 1800, elle motive de nombreuses initiatives d’organisation scolaires et d’œuvres littéraires consacrées à l’éducation masculine mais aussi féminine.

Les plus pauvres sont gratuitement instruits dans « les écoles de Charité », modestes locaux improvisés. Les Communes les organisent, des dons les financent. On y dispense les rudiments de l’écriture, de la lecture et parfois du calcul. Le cœur de l’instruction reste l’enseignement religieux, via le catéchisme.

Les enseignants, mal payés et validés par l’écolâtre – maître de l’école monastique ou de l’école cathédrale, désigné par l’évêque -, sont titulaires d’un examen attestant de leurs (parfois faibles) connaissances. Leur métier est peu valorisé et les place dans une situation précaire, les contraignant à cumuler d’autres activités pour vivre.

Les maisons d’éducation, progressivement touchées par les nouveautés pédagogiques, manquent cependant d’organisation cohérente et globale pour assurer un savoir uniforme à l’échelle du pays.

Les classes supérieures – nobles et bourgeois émergents – favorisent l’enseignement à domicile. Un précepteur, un prêtre ou le personnel de service – gouvernante – y pourvoient.

On se méfie des collèges : en 1763, le roi Louis XV bannit les Jésuites catholiques à la tête de plusieurs établissements, nombreux en Alsace. En 1765 seuls restent trois collèges royaux.

Dans le Bas-Rhin, à Strasbourg ou à Bouxwiller, les établissements protestants forment les futurs intellectuels de la société -médecins, théologiens…-. En 1781, nouvelles matières sont enseignées : sciences naturelles, histoire, géographie, initiation à la lecture de journaux politiques et rédaction de lettres. L’allemand bénéficie d’un cours distinct.

Dans le Haut-Rhin, les collèges de Colmar et de Mulhouse sont réputés pour leurs cursus de langues anciennes.

Par ailleurs en France apparaît un intérêt croissant pour les langues modernes, parlées tous les jours et concurrentes du latin. Elles servent à la rédaction de la presse émergente mais ne font l’objet d’aucun enseignement scolaire.

Au XVIIIe siècle, dans l’est de la France, 80% des hommes et 50% des femmes, essentiellement citadins, savent écrire leurs noms.


L’école du pasteur

Dans ce contexte Jean-Frédéric Oberlin met en place un enseignement généraliste à destination des cinq écoles de sa paroisse aidé par les habitants à restaurer les locaux. Au programme : français, calcul, géographie, astronomie, économie familiale et rurale.

Pour lui, cette pédagogie permet de contempler la Création et en comprendre les mécanismes, de relier l’Humain à Dieu. Le pasteur s’inscrit pleinement, avec sa démarche sociale, spirituelle et pédagogique, dans le Siècle des Lumières.

Il pousse l’enseignement en offrant des cours du soir aux adultes, leur permettant d’accéder à de nouveaux métiers renforçant l’autonomie de la communauté : menuisiers, charrons, serruriers, sages-femmes…

Pour améliorer sa méthode, le pasteur voyage en Allemagne et en Suisse étudiant les pratiques de ses collègues. De retour, fort de ses observations, il met en forme sa pédagogie et ses outils.

Au XVIIIe siècle, le marché du livre se diversifie et devient plus accessible. Mais son prix reste élevé pour les plus pauvres. Pour que les parents puissent acheter ceux nécessaires à l’étude de leurs enfants, le pasteur paie la moitié des ouvrages. Les parents le remboursent en travaillant quelques heures pour l’école. Ils acquièrent ainsi une notion de la valeur des livres et un certain respect pour eux.

Jean-Frédéric Oberlin met ses ouvrages à disposition de ses paroissiens, ouvrant une des premières bibliothèques publiques. Enfants et adultes peuvent s’enrichir de nombreuses connaissances poussant celles étudiées en classe.


Curateur des âmes

Philipp Jacob Spener, pasteur luthérien alsacien installé en Allemagne, initie le piétisme en 1670. Il s’agit de se centrer sur sa pratique religieuse plutôt que sur la doctrine. Acquis à cette mouvance, Jean-Frédéric touche parfois au mysticisme, confinant à la superstition.

À l’imitation des Frères moraves, il traduit ou rédige des textes religieux en langue courante, est attaché à l’éducation et dénonce l’intolérance religieuse.

Pour lui, l’élévation de l’âme passe par l’amélioration des conditions de vie humaines propices à libérer l‘esprit, pour se tourner vers le divin grâce à l’éducation des sens comme l’ouïe via la musique.

Ses convictions l’égarent parfois dans d’étonnantes pratiques telles que celle de lister les bons et les mauvais paroissiens.

Ce sont ces préoccupations qui le portent dans ses actions : « Plus je m’engage dans mon milieu de vie, plus je réalise ma vocation humaine et spirituelle », agissant en trait d’union entre le rationnel et le divin.

On lui attribue un des Réveils spirituels, ravivant une pratique religieuse endormie à tous les endroits et moments de la vie.

Pionnier de l’œcuménisme, il s’attache à l’unité chrétienne, par-delà les courants de pensée, engagé dans des actions communes avec ses pairs.

La Société biblique britannique et étrangère lui procure des milliers d’exemplaires de Bibles et de Nouveaux Testaments qu’il distribue pendant son pastorat.

Ce colportage biblique parti du Ban de la Roche est notamment développé des années durant dans le sud de la France par son fils Henri.


Médecins des corps

Depuis des siècles, voire des millénaires, on connaît et on se soigne avec les principes actifs des plantes. À la veille de la Révolution en France, quelques herboristes parisiens, masculins, tentent d’obtenir une reconnaissance officielle de leur métier. Le savoir botanique « scientifique » est exclusivement détenu par les hommes. Eux seuls ont une chance d’obtenir un titre.

Les femmes herboristes, pourtant nombreuses, sont reléguées au second plan. Souvent pauvres et privées d’éducation, elles acquièrent uniquement leurs connaissances par transmission orale. Contraintes par leur condition, elles pratiquent plusieurs métiers pour subsister.

Le femmes apothicaires sont victimes de leur genre et de leurs connaissances qu’on associe aux pratiques occultes. Au siècle précédent, au Ban de la Roche dont Waldersbach est le siège de la justice, un retentissant procès en sorcellerie coûte la vie de 53 à 70 hommes, femmes et enfant(s) entre 1620 et 1630 sur une population estimée à 1200 habitants.

Au XVIIIe siècle, les médecins cohabitent avec les guérisseurs parfois charlatans. Les herboristes ont, surtout en ville, des problèmes pour garantir la et la bonne conservation fraîcheur des plantes : les caves sont humides, la salubrité générale laisse à désirer, la campagne est éloignée. Par ailleurs, certains sont moins connaisseurs que d’autres… Cependant, la demande reste constante.

En 1784, dans Les Contemporaines graduées, ou Avantures des Jolies-Fammes de l’âge actuel, suivant la gradacion des principaux États de la Société de l’écrivain libertin Nicolas Edmé Restif de la Bretonne, une gravure illustre l’intérieur d’une herboristerie : « La Gentille-Herboriste, montrant des simples à un Jeune homme ». La jeune femme apparaît dans une boutique propre et organisée. Pour l’auteur, « la distance d’un Garçon-chirurgien à une Herboriste n’est pas immense ». Voir illustration ci-dessous : Les Contemporaines graduées, Restif de la Bretonne, Leipzig, Büschel, 1784, vol. 38, p. 453- Biblio. Municipale de Lyon – Res B t. 38.


En 1777, les apothicaires devenus pharmaciens détiennent exclusivement le droit de faire des préparations ou des mélanges à base de plantes. Les herboristes perdent cette prérogative. Cependant, pauvres et riches continuent de les solliciter.

C’est dans ce contexte que Jean-Frédéric Oberlin crée un herbier, recensant la flore locale sous ses noms latins, français, allemands voire en patois. Il le partage via ses fiches pédagogiques ou lors de promenades d’étude. Il acclimate des simples et, en 1770, il ouvre dans son presbytère sa pharmacie de « charité » prodiguant gratuitement soins, remèdes, conseils d’hygiène et d’alimentation.


Une reconnaissance éternelle

Bien que son action soit reconnue de son vivant, la protection des grands lui est d’un grand secours pour traverser les remous de l’Histoire : l’abbé Grégoire lui épargne les foudres de la Terreur, le tsar Alexandre Ier le protège en 1814, Louis XVII le décore de la Légion d’Honneur.

Jean-Frédéric Oberlin meurt en 1826, âgé de quatre-vingt-six ans. Il est enterré dans le petit cimetière de Fouday près de l’église. Louise Scheppler, sa fidèle servante restée à ses côtés pour élever ses enfants après son veuvage y est également inhumée en 1837. L’ensemble est restauré en 2008.

Le patrimoine de Waldersbach est soigneusement entretenu et préservé par ses successeurs : son gendre Philippe-Louis Rauscher et son petit-fils Charles Emmanuel Witz.

En 1999, le presbytère devient le Musée Oberlin accueillant les nombreux objets pédagogiques ou effets personnels collectés et conservés par les Archives municipales de Strasbourg et du Musée Alsacien.

Le musée est rénové en 2002. On y admire une collection digne des plus beaux cabinets de curiosité, des planches de l’herbier, des supports pédagogiques, le poêle… et déambuler dans le jardin.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

Pour aller plus loin

Musée Oberlin

Les écrits virtuels de Monique-Marie François

  • Le pasteur Oberlin, Loïc Chamel, collection éducation/formation, PUF, Paris, 1999
  • La petite école dans l’école, origine piétiste morave de l’école maternelle française, Loïc Chamel, préface de Jean Houssaye, ed. Peter Lang, col. »pédagogie, histoire et pensée », 2000
  • Jean Oberlin pédagogue révolutionnaire? Loïc Chamel, Revue française de pédagogie; n°116; juillet-septembre 1996; 105-118
  • À l’ombre du grand cèdre, mémoire de DEA, Loïc Chamel sous la direction du professeur Jean Houssaye, Strasbourg, 1992
  • J.-F. Oberlin, pasteur « catholique évangélique », François Goursolas, Albatros, Paris, 1985
  • Les femmes et les plantes : accès négocié à la botanique savante et résistance des savoirs vernaculaires (France, xviiie siècle), Émilie-Anne Pépy, Genre & Histoire, La revue de l’Association Mnémosyne, Automne 2018
  • Histoire de l’éducation, Chapitre V L’éducation aux XVIIe et XVIIIe siècles pages 43 à 50, Jean Vial, Que sais-je, 2009 
  • Éducation et commerce à Paris à la fin de l’Ancien Régime : l’offre d’enseignements de langues modernes, Ulrike Krampl p. 135-156, Varia
  • Les maisons d’éducation à Toulouse au XVIIIe siècle, Guy Astoul p. 929-938
  • L’éducation en France à la fin du XVIIIe siècle : quelques aspects d’un nouveau cadre éducatif, les « maisons d’éducation », 1760-1790, Marcel Grandière, Revue d’histoire moderne et contemporaine, pp. 440-462, 1986
  • Sara Banzet a “inventé” les écoles maternelles, Marc Lienhard, Les Saisons d’Alsace, vol. hors-série « Des femmes qui œuvrent sur le plan religieux, social, culturel voire politique »,‎ hiver 2016-2017, p. 57.
  •  Les “conductrices” du Ban-de-la-Roche : Sara Banzet et Louise Scheppler aux origines de l’école maternelle française, Edmond Stussi, Musée Jean-Frédéric Oberlin, ID l’édition, Bernardswiller, 2015 
  • Notice sur J.F. Oberlin, pasteur à Walderbach au Ban de la Roche, Lutteroth H., Paris, Henri Servier Strasbourg J.H. Heitz 1826
  • Un éducateur mystique, J.F. Oberlin 1740-1826, Parisot éditions , Paris 1905
  • Jean Frédéric Oberlin, le divin ordre du monde, 1740-1826, Scheider Malou et Geyer Marie-Jeanne, Editions du Rhin, Exposition aux musées de la ville de Strasbourg, 1991
  • Oberlin, pasteur au Ban de la Roche, Spach Louis , (archiviste du département du bas Rhin) Ed. Berger et Levreau, 1866
  • Les conductrices du ban de la Roche, Stussi Edmond, musée Oberlin, 2015
  • Le pasteur Oberlin ou le Ban de la roche, souvenirs d’Alsace, Tourette F., Strasbourg, H Heitz 1824
  • Les enfants reviendront après l’épiphanie, Olympia Alberti, éd. Le Verger, 2016
  • Pédagogie, le devoir de résister, Philippe Meirieu. ESF, 2008
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