Marie Antoinette Lix, lieutenant

Élevée comme un garçon par son père à la mort de sa mère, cette Colmarienne s’illustre tant par sa bravoure que son dévouement. Tour à tour préceptrice, soldat, lieutenant, infirmière, postière, buraliste, écrivaine, découvrez Marie Antoinette Lix, la femme héroïque.


Les jeunes années

De François Antoine Lix, né en1798 à Dambach-la-Ville et de Françoise, née Schmitt (1797) à Bergheim, naît Marie-Antoinette Lix le 31 mai 1839 au 76 Grande-rue à Colmar. Ses ainés sont : Françoise Amélie (1832), Antoine Michel (1833), Martin Xavier (1835).

François Antoine, son père, fait son service militaire dans la cavalerie. Comme tous les conscrits, il part à l’âge de vingt ans, en 1818, quand le maréchal d’Empire Laurent de Gouvion Saint-Cyr, alors ministre de la guerre, fait passer une loi instituant un service militaire de six ans pour assurer un contingent à l’armée de métier : les engagés volontaires sont insuffisants et la France sort des guerres napoléoniennes. Il a, soit tiré un mauvais numéro au sort, soit remplacé un malchanceux ou est un engagé volontaire. Il reste au service au moins jusqu’à ses vingt-six ans, en 1824. Aucun conflit armé majeur ne vient troubler cette période.

Retiré des grenadiers à cheval de la garde impériale, il s’établit à Colmar où il monte l’Auberge de la Pomme-d’Or. Marie-Antoinette vient tout juste d’avoir cinq ans quand sa mère décède. Son père, lui trouvant un caractère bien trempé, plus qu’Antoine Michel son fils aîné alors âgé de onze ans, décide : « Je lui apprendrai l’exercice, je la rendrai de première force à l’escrime, je lui enseignerai ma méthode pour se tenir solidement à cheval. Avec tous ces talents, je veux bien que le diable m’emporte si la petite ne fait pas son chemin dans le monde ! Je l’ai bien fait, moi ! ».

Si cinq ans plus tard, Marie-Antoinette maîtrise escrime, tir, équitation et fréquente les cafés avec son père tout en suivant ses études, elle est pourtant placée en pensionnat dans sa onzième année, à l’institution des Sœurs de la Divine Providence à Ribeauvillé. Son père cède face aux pressions de l’entourage qui critique son mode d’éducation. Marie-Antoinette passe brutalement des pantalons aux jupes, d’une vie fougueuse et relativement libre à l’enfermement, la discipline, l’enseignement classique et religieux. Elle réussit à se contraindre, devenant une élève brillante et obtenant, à ses dix-sept ans brevet et licence d’institutrice.


En Pologne

La Mère Supérieure des Sœurs de la Divine Providence la conduit à la rencontre d’une noble famille polonaise, les Lubienski, en quête d’une préceptrice française. Rendez-vous est pris à l’hôtel Lambert, résidence des Czartoryski, dans l’île Saint-Louis à Paris. Réciproquement satisfaits, Marie-Antoinette les accompagne en Pologne, dans leur château de Sycz. Avec elle, deux institutrices, une anglaise et une allemande, enseignent aux enfants. Elle y passe sept années paisibles où elle poursuit ses entraînements sportifs, dont l’équitation. Très estimée par ses employeurs, elle noue des liens d’amitié avec la comtesse Maria Wanda de Lubienski.

Divisé plusieurs fois au XVIIIe siècle, ce qui reste du royaume de Pologne connaît de nombreux soulèvements contre l’Empire Russe son envahisseur. Celui de 1863 est provoqué par la conscription forcée des Polonais dans l’armée russe. Cette insurrection, défaite en 1864, connaît une répression impitoyable aboutissant à la perte totale d’autonomie et la russification des anciennes provinces polonaises de l’Empire russe.

Dans ce contexte, les préceptrices anglaise et allemande demandent à rentrer chez elles. Marie-Antoinette qui a perdu son père d’une chute de cheval en 1859 et sa sœur aînée décédée peu après son mariage, décide de rester. Le comte Lubienski, contraint à l’exil par ses choix politiques, fuit devant les cosaques lancés à ses trousses et confie sa famille à Marie-Antoinette. Elle prend la tête du domaine ainsi qu’un premier pseudonyme : « Michel », « Micha » en polonais. La trouvant brûlant des documents compromettant du comte, la comtesse l’interpelle : « Micha, Micha, que faites-vous (…), toute la poudre d’Arthur est cachée dans cette cheminée ! ». Face au danger de la situation politique, Marie-Antoinette incite la comtesse à fuir avec ses quatre enfants, mais celle-ci reste. Le château se transforme en hôpital : les blessés sont discrètement soignés dans les douves.

Le général Boncza, un ami de la famille Lubienski, campe à quelques lieues du château avec environ trois cents rebelles polonais dans la forêt de Gory. Une dépêche qui lui est destinée arrive au château par un courrier dont le cheval tombe mort d’épuisement aux portes du village. Le message annonce l’attaque imminente de huit cents Russes. Marie-Antoinette alias Tony enfourche un cheval pour porter elle-même la nouvelle. Chemin faisant, elle traverse au galop un bivouac ennemi qui fait feu sur elle. Une balle frôle sa tempe droite. Elle n’y laisse qu’une boucle de cheveux.

Talonnée par les Russes, sitôt arrivée, le campement du général est cerné. Les hommes hésitent, le général lance l’assaut mais mortellement blessé, il s’effondre. « Tony-Michel » harrangue la troupe : « Lâches ! (…) si vous avez pu laisser massacrer votre chef, ne permettez pas, au moins, que son cadavre témoigne de votre honte en tombant entre les mains de vos ennemis… ». Ainsi galvanisés, les soldats polonais, pourtant numériquement inférieurs, mettent les Russes en déroute. Le général à l’agonie demande avant d’expirer à voir le « jeune homme » auteur de l’exploit.

Marie-Antoinette raconte :

« – Je suis Français et me nomme Michael, répondis-je en rougissant. Ici le général détacha de son doigt la bague de commandement au cachet sinistre.
– Prenez-là, me dit-il et jurez-moi-de ne pas quitter mes soldats avant qu’un autre chef, nommé par le Comité, soit venu se mettre à leur tête…
– Non, je vous le promets, mon général, à une condition: c’est que vos soldats serviront d’escorte à la comtesse Lubianska qui se rend en exil ?
– Quoi, la femme d’Arthur ?
– Elle-même, général, et c’est pour demander votre protection pour elle, que j’ai accepté la mission qui m’amène ici.
– Merci mon enfant, merci pour elle, pour moi. Messieurs, ajouta-t-il, en se tournant vers les officiers qui, muets et sombres, se tenaient dans le fond de la tente, vous obéirez à ce jeune homme. C’est mon dernier ordre, c’est une dernière prière…
».

Ralliée à la cause des insurgés par cet épisode, « Tony – Michel – Michael » reçoit un nouveau surnom : « Le Sombre », pour la préserver – une femme ne fait pas la guerre -, mais aussi parce qu’un pli soucieux barre son front. Dès lors, sur tous les documents de sa main, Marie-Antoinette signe « Michel le Sombre ». Comme promis, elle conduit la famille de la comtesse Lubienska restée en Pologne, auprès du comte réfugié en exil.

Portant secours à une personne en péril, elle est gravement blessée à la jambe droite. Dans ses mémoires elle écrit : « Remise de ma blessure, mais boîtant trop pour reprendre du service, j’acceptai une mission pour le Comité Central polonais à Paris ; de là, je pars pour Nantes où je fais une confession générale, puis je reviens en Pologne, munie d’un passeport sous le nom de Michel Lix – le passeport de son frère ndla – … ».

Lors de son retour à Paris, elle rencontre le jeune Charles Mazurkiewicz qui, malgré ses quinze ans, la suit dans tous ses combats.

En son absence, sa troupe s’est dissoute, ralliant d’autres insurgés. Elle retourne au front en Pologne, comme simple soldat, auprès du général Sokol. « Après le premier engagement avec les Russes, je suis adjointe comme maréchal des logis traducteur à un officier francais, Ivon dit Chabrolles. À la deuxième rencontre, je suis nommée sous-lieutenant pour avoir enlevé un drapeau à l’ennemi… ». Attaquée par six cents Russes, sa compagnie de deux cents hommes, dont Chabrolles, est décimée. « C’est à la suite de cette journée que je fus nommée lieutenant des uhlans (cavaliers armés de lances ndla) ».

Au cours d’une reconnaissance, le jeune Charles Mazurkiewicz est mortellement blessé. Marie-Antoinette prend le temps de l’enterrer, mais reçoit un coup de lance au-dessus du sein gauche. Par chance, dans le couvent où elle est transférée, une religieuse qui l’avait déjà soignée précédemment, lui permet de guérir tout en conservant son secret.

La Pologne ne commence à retrouver des contours qu’après le Traité de Versailles en 1919, au terme de la Première Guerre Mondiale.

Rétablie, Marie-Antoinette est capturée par les Russes quelques semaines plus tard. Sa nationalité française, son sexe féminin et son faux passeport lui sauvent la vie. Expulsée en Prusse, elle rejoint la famille Lubianski à Dresde. Là elle suit des cours de médecine et devient infirmière diplômée de la Croix-Rouge. Cette organisation, née pendant la Convention de Genève en 1863, a pour mission de soigner les blessés des conflits armés.


Retour en France

Nostalgique, elle rentre en France en 1865 où elle travaille comme « correspondancière en langues étrangères » dans le commerce. Dans ses mémoires elle écrit : « Quand je revins en France, en 1865, la perte de tous les miens avait fait un vide immense que je résolus de combler en consacrant ma vie à tous ceux de mes compatriotes auxquels je pourrais être utile ». En 1866, une épidémie de choléra ravage 150 communes autour de Lille, touchant majoritairement les plus pauvres – 1300 ouvriers sur 2215 victimes -. Marie-Antoinette vient porter secours. Malade des poumons, épuisée, elle se repose aux Trois-Épis dans le Haut-Rhin, sur le conseil des médecins.

À Paris, Marie-Antoinette rencontre Madame Joséphine Forcade de la Roquette, épouse du ministre de l’Intérieur. Celle-ci obtient pour Marie-Antoinette, de son mari Adolphe Forcade de la Roquette, un emploi de receveuse des Postes au bureau de Lamarche dans les Vosges. Fidèle à ses valeurs, Marie-Antoinette y poursuit ses engagements charitables auprès des habitants de la commune, jusqu’à chercher elle-même un facteur égaré un soir d’hiver :
« Intrépide, elle parcourt ainsi, sous la bise qui lui coupe la figure, les neuf kilomètres à travers bois qui la séparent du village où le facteur avait dû se rendre.

Quand elle y arriva, une seule maison, dans tout le village, I’auberge, était encore ouverte. Elle entra pour s’y réchauffer, car elle était à moitié gelée. Elle apprit qu’il venait de repartir par une ancienne route abandonnée, qu’il croyait plus courte, pour rentrer chez lui. Elle demanda à louer une voiture ! Mais prétextant le mauvais temps, personne ne voulut la conduire. Bravement, l’admirable femme se remit alors en route par le chemin indiqué (…). Enfin, moulue, brisée de fatigue, elle aperçut, à trois heures du matin, les premières maisons de Lamarche. Une silhouette d’homme, qu’elle reconnut dans l’ombre, penaude, venait à sa rencontre.
Le facteur avait suivi une route parallèle à celle qu’avait prise la receveuse, et on l’avait retrouvé étendu au bord de la route, sain et sauf, seulement… un peu gris
».

Plus tard, Madame Forcade de la Roquette ayant quitté son mari, elle rejoint Marie-Antoinette à Lamarche. Mais ses filles jumelles, confiées à la garde de leur père, lui manquent. Marie-Antoinette les sachant scolarisées à l’Institution des Sœurs de la Divine Providence à Ribeauvillé (Haut-Rhin), organise un « transfert » secret. Prétendument pour son service, d’Épinal elle rejoint Ribeauvillé. À la faveur d’un déplacement des pensionnaires vers une chapelle extérieure à l’Institution, elle kidnappe les fillettes, leur fait porter des vêtements masculins comme elle-même. De retour à Lamarche, elle remet les petites à l’établissement religieux de la ville. L’opération est administrativement maquillée comme un simple transfert par un parent de Madame Forcade.


La guerre de 1870

À son poste de receveuse, Marie-Antoinette perçoit et comprend les premiers signaux de ce qui sera la Guerre de 1870 déclarée le 18 juillet. Apprenant les premières défaites des troupes françaises le 2 septembre à Sedan, elle prend congé de l’administration et cherche vainement à se faire enrôler dans l’armée régulière. Alors elle se tourne vers la compagnie des Francs-Tireurs de Lamarche, où tout le monde la connaissant, on l’accueille en la nommant lieutenant. Elle ronge son frein pendant quelques semaines, passant de campements en campements. En octobre, sa compagnie commandée par le général Dupré, rassemble ses hommes à la Bourgonce (Vosges). La plupart sont jeunes et tous sont fatigués par le voyage effectué pour se rassembler. Cet embryon d’armée française de l’Est ne compte qu’une batterie d’artillerie et que des fantassins. La brigade est répartie en trois colonnes. Le lieutenant Tony est dans celle de gauche. En face, le général Degenfeld conduit sa troupe vers Saint-Dié (Vosges).

Sept heures durant, le combat fait rage à Nompatelize (Vosges). Les francs-tireurs de Lamarche, commandés par le lieutenant Tony, mettent en déroute un escadron de cavalerie bavaroise qui tente d’enfoncer leur ligne. Marie-Antoinette raconte : « J’ai assisté à la bataille de La Bourgonce. J’ai été mise à l’ordre du jour, pour être restée quatre heures et demie au point le plus exposé, avec dix hommes dont huit furent tués ou blessés ». Sa compagnie inflige au général badois Degenfeld une perte de 400 hommes. Les généraux français présents et les auteurs narrant l’épisode, l’encensent.

Quelques jours plus tard, la compagnie des francs-tireurs de Lamarche rejoint l’armée du général Garibaldi, défenseur des intérêts français. Mais Marie-Antoinette, très pieuse, refuse de se placer sous les ordres d’un homme qui combattit contre le Vatican. Elle quitte les armes et rejoint le service des ambulances. Le conflit terminé – en mai 1871-, elle reprend son emploi à la Poste de Lamarche.


Vie civile

À trente-sept ans, Marie-Antoinette reste alerte et a conservé toute sa bravoure : « Le 27 novembre 1876, à 5 heures du soir, elle traversait la rue de Médicis, lorsqu’elle vit arriver à fond de train un cheval de maître, échappé de son écurie. Une vieille dame, qui marchait lentement et péniblement, se trouvait au milieu de la chaussée. Antoinette Lix jette son manchon, saute à la tête du cheval au moment où il passait près d’elle, et allait renverser la vieille dame, et parvient à l’arrêter ».

Échangeant le bureau de poste contre un débit de tabac, elle travaille à celui de la Cours Saint-Jean au numéro 176 ou 178 à Bordeaux entre 1880 et 1907. Elle est mentionnée comme colocataire, avec une autre demoiselle, d’un appartement à « La Solitude », de l’institution des Sœurs de Notre-Dame-de-Sion au 71, rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Elles le quittent en 1886.

Le 7 avril 1898, Marie-Antoinette se fait volontairement admettre à l’hôpital hospice de Saint-Nicolas-de-Port. Elle souffre des effets secondaires physiques et psychiques de ses nombreuses tribulations. Elle y décède le 14 janvier 1909. Elle ne connaitra pas la libération de l’Alsace qu’elle attend depuis la fin du conflit. Elle avait écrit en 1883 : « Dors, dors mon Alsace, dans ce qu’ils nomment ta tombe, moi je sais bien que c’est ton berceau ».


Ses œuvres littéraires

  • 1879 Traduction de l’œuvre de Johnny Ludlow
  • 1883 Aux Alsaciens exilés
  • 1884 Journal des Jeunes Personnes, deux comédies : Folle tête, mais bon coeur, La Tante à héritage
  • 1884 Tout pour la Patrie
  • 1886 Les Neveux de la Chanoinesse, roman patriotique
  • 1889 Jeunes Brutions et Vieux Grognards, souvenirs du Prytanée de La Flèche
  • 1889 À Paris et en Province, recueil de nouvelles

Les distinctions

  • 1872 Médaille d’or de première classe et croix de bronze des ambulances : « Mademoiselle Marie-Antoinette Lix, receveuse des postes à Lamarche, 1870-1871. Après avoir servi avec le grade de lieutenant dans la compagnie des francs-tireurs de Lamarche, et pris part au sanglant combat de La Bourgonce, s’est consacrée avec un rare dévouement au service des ambulances ; a bravé maintes fois la mort pour aller chercher des blessés dans les lignes allemandes ».
  • 1872 Société d’Encouragement au Bien : médaille de bronze.
  • 1872 Les Dames de Strasbourg et de Colmar lui offrent une épée en vieil argent massif :  Sur une face est inscrit : « Les AIsaciens à leur vaillante compatriote Melle Lix, en souvenir de la guerre de 1870-1871 » et sur l’autre la devise : « Pro Deo et Patria ». L’épée est léguée au Musée de l’Armée en 1910.
  • 1873 Du général de Charrette, qui avait combattu à Loigny, le 2 décembre 1870 : médaille des Zouaves Pontificaux.
  • 1888 Société d’Encouragement au Bien : médaille d’honneur de première classe, pour son livre « Tout pour la Patrie ».

Pour aller plus loin

  • L’Amazone sombre : vie d’Antoinette Lix, 1837-1909, Françoise d’Eaubonne, Ed. Encre, Paris, 1983
  • Marie Antoinette Lix, in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 24, p. 2402, Jean-Marie Schmitt
  • Une Fille de la vraie Alsace – Marie-Antoinette Lix, Louise Zeys
  • Les Femmes de France pendant le Guerre et les deux Sièges de Paris, chapitre XIV-« La Volontaire », Paul et Henri de Trailles
  • Femmes d’Alsace – Antoinette Lix, Maurice Bloch
  • Michel le Sombre ou le double visage d ‘Antoinette Lix, Camille Destouches
  • Revue Alsacienne, septembre 1884 – Julien Sée: « Antoinette Lix – Lieutenant de Francs-Tireurs ».
  • Revue des Deux-Mondes, 1er, juin 1906, « Une Héroïne contemporaine ».
  • Lorraine Magazine, n° 96, juin 1963, « Cette Lorraine de vingt ans se battait pour la Pologne – On l’appelait Michel le Sombre ».
  • Historama, n° 149, juillet 1964, L. Garros: « Une Héroïne franco-polonaise – Antoinette Lix ».
  • Le Ruban Rouge, n° 33, juin 1964, Pierre Chanlaine:  »Marie-Antoinette Lix – Héroïne alsacienne et Lieutenant de Uhlans polonais ».
  • Diligence d’Alsace, n° 5, 1971, Louis Mathieu: « Le destin héroïque de Marie-Antoinette Lix ».
  • Le Point Colmarien, n° 14, hiver 1974, Francis Lichtle: « Antoinette Lix ».
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