Le musée de la Folie Marco à Barr, Bas-Rhin

Fin XVIIIe siècle, aristocrates et roturiers fortunés se font construire, idéalement dans un délai très court, des maisons d’agrément aux alentours de Paris, des folies. Il s’agit d’offrir un cadre raffiné à des rencontres intimes, parfois galantes. Les jardins les prolongent dans des agencements ponctués de fabriques, créations architecturales décoratives parfois originales.

Façade arrière de la Folie Marco © Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

Histoire d’une demeure cossue

La Folie Marco

Du XVIe siècle et jusqu’à la Révolution, la Ville de Strasbourg est Seigneur de Barr. Louis-Félix Marco est nommé bailli en 1750. Avocat au Conseil souverain d’Alsace, il agit au nom du Seigneur sur les plans fiscaux et judiciaires. Cette Seigneurie, riche de forêts et de vignobles, englobe Barr, Heiligenstein, Gertwiller, Goxwiller et Bourgheim.

Avec sa seconde épouse Catherine Cunégonde Kien, Louis-Félix Marco est le père d’un fils unique, Louis-Romain Marco. Ils vivent dans un logement de fonction, l’actuel Hôtel de Ville de Barr. Suite à la destruction de la chapelle Saint Wolfgang, un terrain se libère. Le bailli s’y fait construire un hôtel particulier entre 1760 et 1763 ; une coûteuse folie selon ses contemporains. Le nom restera. La famille Marco y réside jusqu’au décès de Louis-Félix en 1772.

Une étape révolutionnaire

Ruiné par ce gouffre financier, Louis-Félix Marco ne laisse que des dettes. Son fils Louis-Romain, contraint, cède la maison à l’un des créanciers de son père, Georges Gambs. Quelques années plus tard, madame Barbe Froelich-Gambs, veuve, épouse Jean-Christophe Kienlin en 1780. Ils traversent la Révolution française dans la Folie Marco. Cet épisode leur offre l’opportunité d’acheter en 1791, le vignoble situé face à la maison. Appartenant au Grand Chapitre de Strasbourg, il est mis en vente comme bien national. Acquis par les Kienlin, il devient le Clos de la Folie Marco.

Jean-Christophe Kienlin joue un rôle actif auprès d’Euloge Schneider, l’incarnation de la Terreur en Alsace. Il le suit à Paris, où un procès les attend chacun. Jean-Christophe Kienlin échappe à la guillotine, contrairement à Euloge Schneider. Jean-Christophe Kienlin s’établit définitivement à Paris, laissant son épouse à la Folie Marco où il ne reviendra plus. Il meurt à Vilnius en 1812, tué par un cosaque.

En 1798, un nouvel impôt instauré par le Directoire, taxe les fenêtres. La demeure en compte plus de 40… Les propriétaires successifs s’acquitteront de cet impôt jusqu’en 1926, quand il ne sera plus levé.

Faire un tabac

Au décès de Barbe Kienlin en 1816, Jean-Henri Trawitz achète la Folie Marco. Ce Strasbourgeois a fait fortune dans le négoce de tabac. La demeure devient la résidence d’été de la famille. Caroline et Jean-Henri ont deux fils, Charles-Henri et Auguste-Edmond. Adultes, ceux-ci développent la société et vivent de leurs rentes. L’aîné Charles-Henri et son épouse n’ont pas d’enfant. Auguste-Edmond Trawitz a une fille, Louise, et un fils aîné, Ernest-Auguste, garde-forestier à Barr, à qui il transmet la Folie Marco. La fille d’Ernest-Auguste Trawitz, Anna Barbara, orpheline de père à 6 ans hérite à son tour de la Folie Marco. Elle la vend en 1922, quittant l’Alsace pour suivre son mari allemand, Auguste Fohr. Ils emportent avec eux les meubles.

L’amour de l’Art

Les frères Henri et Gustave Schwartz sont des collectionneurs avertis de mobilier et d’objets anciens. Ils occupent une jolie maison rue Reiber à Barr, mais manquent de place. Ils achètent la Folie Marco, où leur collection s’épanouit pendant quarante ans.

Henri et Gustave ont un troisième frère, Alfred, et une soeur morte en bas âge. Henri, l’aîné, est notaire à Strasbourg et à Phalsbourg, dont il est élu maire en 1919. Retraité, il rejoint Barr et Gustave, viticulteur. Alfred est le seul de la fratrie à se marier mais reste sans enfant. Louise Schwartz leur mère veuve depuis 1882 vit à la Folie Marco jusqu’à sa mort en 1929.

Henri et Gustave ont du personnel : Catherine Gasser, gouvernante réputée pour son caractère autoritaire, tout comme ses talents de cuisinière et de brodeuse et Émile Schwartz, jardinier et viticulteur du Clos de la Folie Marco. Il occupe à partir de 1936, avec sa famille, la maison de la cour en face des communs.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, une famille autrichienne investit brièvement le rez-de-chaussée où un miroir est brisé par une balle américaine à la libération de Barr le 28 novembre 1944.

Catherine vieillissante est ponctuellement secondée par des jeunes filles des environs. Gustave alimente la collection et soigne le parc. Henri lit et travaille dans la bibliothèque. Il décède le premier en janvier 1960, suivi de Gustave en avril et de Catherine en août.

Les frères Schwartz avaient légué dès 1933 la Folie Marco à la ville de Barr sous condition : conserver la demeure en l’état et l’ouvrir au public. La maison est inscrite aux Monuments historiques depuis 1935. Le musée est inauguré en 1964, le temps d’adapter la demeure à son nouvel usage. Le mobilier et les objets conservés datent du XVIIe au XIXe siècle.

Le plan actuel se répète sur les trois niveaux : un pallier ouvre sur une grande pièce centrale. Du côté de la façade principale, celle donnant sur la rue, la pièce centrale communique avec de petites pièces latérales , chambres ou bureaux, parfois dotées d’alcôves et de placards.



Au rez-de-chaussée

La cuisine

Utilisée jusque dans les années 1960, la cuisine est restée en l’état. Elle contient un meuble réfrigérateur à blocs de glace, un évier en zinc, des placards intégrés et une cuisinière à charbon de bois. Quelques ustensiles, accessoires, boîtes et vaisselle suggèrent les habitudes des derniers occupants.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

La cuisinière

Au coeur de la cuisinière, le bois ou le charbon de bois brûle dans le foyer. On régule la température du feu avec un levier de tirage. Plus le tirage est fort, plus la température est élevée. Un tiroir recueille les cendres tombées du foyer.

Une bonne cuisinière en ce temps maîtrise l’entretien du feu : il est difficile de maintenir régulièrement une température constante. Elle alterne entre alimentation en bois du foyer et tirage de l’air. La buse raccordée à la cheminée permet à la fumée de s’échapper.

Les modèles en acier montent rapidement en température. Ils sont émaillés pour les protéger de la corrosion.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

Gourmandises d’autrefois

De Madeleine aux madeleines

On raconte qu’en 1755, au château de Commercy dans la Meuse, le roi Stanislas de Pologne accueille Voltaire et Madame de Châtelet. Mais une violente dispute éclate entre son intendant et son cuisinier, lequel quitte le château avec le dessert préparé pour l’occasion. Face à la situation, la jeune servante, Madeleine Paulmier, propose de réaliser une recette qu’elle tient de sa grand-mère. N’ayant d’autre choix que d’accepter, le roi et ses invités découvrent puis succombent à ces petits gâteaux moelleux.

Reconnaissant, et en hommage à celle qui a sauvé la situation, le roi Stanislas décide de baptiser ce dessert moulé à l’origine dans des coquilles Saint-Jacques du nom de Madeleine. Cependant un historien lorrain en attribuerait la création à la cuisinière du cardinal de Retz présent à Commercy au siècle précédent.

Une autre invention contribue au succès de ces gâteaux : le train. Commercialisées à la criée dans des boîtes en fer-blanc par des femmes pendant les arrêts en gare, les madeleines circuleront avec les voyageurs devenant ainsi un régal populaire. Étonnamment, une des plus anciennes fabriques de madeleines fondée en 1845 est à Saint-Yriex-la-Perche en Haute-Vienne.

Du chocolat, encore du chocolat

L’entreprise allemande Stollwerck existe à Cologne depuis 1839. Elle produit à l’origine des bonbons contre la toux. Vers 1860, elle se diversifie et commercialise du chocolat, du massepain et du pain d’épices. À partir de 1902, Stollwerck ouvre des succursales en Angleterre, en Autriche, en Roumanie, en Slovaquie et aux États-Unis. Toujours active, elle vend une gamme étendue de produits transformés à base de chocolats belges et suisses.

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Service Favori bleu en terre de feu de Sarreguemines – Cocottes en fonte émaillées, cafetières en céramique, flacons à vin, liqueurs et spiritueux © Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs
Ustensiles de cuisine : moulinette à persil, passoire pour friture, cul-de-poule, râpe à navets, hachoir à viande, batteur mécanique, moule à manqué, seau à charbon, entonnoir… © Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

La grande salle à manger Restauration

Cette large pièce centrale est encadrée de part et d’autre de chambres aux dimensions plus réduites. Ce plan se retrouve aux étages.

Contemporain des règnes de Louis XVIII et de Charles X, le style Restauration se développe entre 1815 et 1830. Poursuivant la tradition néo-classique Empire, il s’allège, s’adoucissant formellement et matériellement.

Confortables, les meubles en bois blond, de dimensions plus réduites, s’adaptent à l’intimité des petits salons et boudoirs, s’inspirant du style Regency anglais. Ici la table ronde et les chaises gondoles à garnitures amovibles sont en noyer.

Les sièges sont facilement manipulables. Leurs dossiers courbes sont ornés de croisillons en éventail ou de plaques rectangulaires. Enveloppants, ils épousent la forme du dos ; particulièrement les fauteuils crapauds. Nymphes, pattes de lions, chimères et cols de cygne animent des accoudoirs enroulés vers l’intérieur. Poufs et tabourets à vis pour piano font leur apparition.

La modernisation des outils d’ébénisterie permet un usage plus délicat du bois valorisant veines, loupes (excroissances) et incrustation d’essences exotiques plus sombres dans des bois clairs. La mécanisation favorise la production en série.

Les commodes couleur miel sont coiffées de marbres foncés. Des tables de toutes dimensions répondent aux besoins du quotidien : desserte, jardinière, coiffeuse, travail, guéridon, à manger etc.

Le lustre est en cristal de Murano, une île au large de Venise en Italie réputée pour ses maîtres verriers.

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Égyptomanie

Au XVIIIe siècle, des fouilles archéologiques effectuées dans les pays méditerranéens mettent au jour de nombreux vestiges antiques sources d’inspiration pour les artistes et de collection pour quelques aristocrates avertis. Ces voyageurs, pionniers du Grand Tour du XIXe siècle, initient la mode du néo-classicisme.

Dans les petites chambres contigües au salon central, la Campagne d’Egypte s’affiche par petites touches. En 1798, Napoléon, alors premier Consul, part en Égypte mener une campagne militaire contre les Anglais. Elle se solde par une cuisante défaite : l’amiral Nelson détruit la flotte française à Aboukir. Napoléon lance l’« égyptomanie » pour détourner l’opinion de ce fiasco. Cette mode puise son inspiration dans les documents rapportés par les scientifiques ayant participé au voyage. Ce style, essentiellement visible une dizaine d’années, répand scarabées, sphinx, lions ailés, cariatides, lotus, némès etc. sur les meubles, objets décoratifs et jusqu’aux façades de maisons cossues.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

La Chambre bleue

À noter la remarquable paire de fauteuils laqués blancs rechampis à dossiers droits et à pieds arrières courbes dits « en sabres » dont le style mêle Directoire et Empire. Les étoffes satinées se couvrent de palmes, palmettes, couronnes de laurier et abeilles dorées posées sur des fonds essentiellement rouges et verts.


Le bureau rouge

Probablement ancienne salle à manger des Marco, la pièce jouxtant la cuisine devient plus tard bureau. Des cadres exotiques y prolongent l’égyptomanie affichant des scènes orientalisantes.

Un ancien crachoir en bois dépourvu de son réceptacle émaillé ou métallique tranche avec la délicatesse de la chocolatière, du nécessaire d’écriture et l’élégance du mobilier tendu de velours gaufré rouge.



L’escalier

Tout de bois sombre, ses courbes massives conduisent aux étages.

De grandes toiles illustrées de paysages bucoliques encadrés de coquilles Louis XV décorent la montée.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs


Au premier étage

Régence et Louis XV

Cet étage évoque la Folie au temps de son premier propriétaire, le bailli. Particulièrement conservée, la pièce centrale décline un décor mêlant Régence et Louis XV. Les larges lames de parquet en sapin, tout autant que les boiseries, les stucs et les dessus de portes sont d’origine.

Des consoles aux pieds dorés supportent d’étroits miroirs surmontés de coquilles. De confortables sièges tapissés cohabitent avec d’autres cannés, plus légers. Des vases aux motifs orientaux colorés répondent aux rideaux.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs



Voici 27 cartes pliées développant à plus grande échelle chaque pays figurant sur la grande carte centrale. Elles ont été réalisées dans la première moitié du XVIIIe siècle par les Allemands Matthäus Seutter, nommé Géographe Impérial par Charles VI, et son gendre et employé, Tobias Conrad Lotter.

La première carte de France est élaborée à partir de 1756 par la famille Cassini qui l’améliore selon la technique de la triangulation géodésique jusqu’en 1815.

Les cartes ont, à cette époque, une fonction essentiellement administrative pour le territoire et de repère de navigation pour les marins. Il faut attendre le XIXe siècle pour que leur usage s’étende aux voyageurs.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

À droite du salon, la chambre meublée style Restauration ouverte par un balcon au-dessus de la porte cochère était celle d’Henri Schwartz. De part et d’autre de l’alcôve, une porte distribue d’un côté une petite pièce et un placard de l’autre.

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À gauche du salon la seconde chambre appartenait à Gustave Schwartz. Le mobilier est du XVIIIe siècle. Tapissée d’indienne, elle s’ouvre par un petit balcon sur le parc. Ici sont conservés plusieurs objets liés à la famille Schwartz.

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Au deuxième étage

Renaissance rhénane et mobilier alsacien du XVIIe siècle

Sur le palier, un petit escalier conduit à une porte dotée d’une serrure de grande taille ouvrant sur les combles. Ces éléments viendraient du château d’Andlau. Encore occupé lors de la Révolution française, il est acheté par un commerçant en 1806 qui le démantèle et le revend pièce par pièce.

Devant un miroir, une paire de pieds de poêle en forme de lions en terre cuite vernissée du XVIIe siècle. Les couleurs ont été posées à froid. Sans indication, il est très difficile de deviner leur usage d’origine.


Une petite pièce rassemble une collection de faïences, porcelaine et verres. Les faïences viennent de la manufacture Hannong de Strasbourg ou de Haguenau, NidervillerLunéville ou Saint-Clément, la porcelaine, de Frankenthal et de Saxe ainsi que de Delft en Hollande.


Le salon central

Deux imposantes armoires à sept colonnes du XVIIe siècle prennent une place importante dans la pièce. Une fontaine murale en bois et étain est signée de deux poinçons, un sur le couvercle, du maître Johann III Reichenbach (1696-1765) de Barr, un autre sur le bassin de Johann Léonard Wild (1724-1805).


D’étonnantes images mêlent broderie, tissus et papier dans une sorte de mosaïque en technique mixte.

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Le mascaron est un décor de figure humaine grotesque. Issu de l’italien « mascharone », lui-même venant de l’arabe « mascara » signifiant bouffonnerie. À l’origine, il servait à éloigner les mauvais esprits de la maison.

Les masques sont davantage prisés par l’architecture, art noble en regard de l’ébénisterie jugée secondaire.

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La collection d’étains

La collection d’étains rassemble vaisselle et objets médicaux, dont certains sont impressionnants comme les seringues à lavements ou la bassine à saignées.

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Souvenirs

Dans la pièce à gauche, un petit salon contient des souvenirs liés à la ville de Barr. Cette pièce est l’antichambre de la bibliothèque dans laquelle Henri Schwartz passait de nombreuses heures au milieu de ses livres en français et en allemand.


Théophile Schuler

Illustrateur, peintre et graveur strasbourgeois lié au romantisme alsacien, il échange régulièrement avec l’éditeur Hetzel pour qui il réalise plusieurs dessins.

Théophile Schuler réalise en 1860 les portraits des Danner, grands-parents maternels des frères Schwartz. On suppose que la famille était familière d’artistes régionaux.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs


Lucien Blumer

Lui aussi est un peintre alsacien, au style impressionniste. Illustrateur, peintre, photographe, il capture des scènes de la vie rurale. Il fonde le Kunsthafe avec ses amis Charles Spindler et Gustave Stoskopf.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs


Le jardin

Au-delà des communs coiffés d’un toit mansardé, le jardin s’étend sur 2 400 m2. Créé au XVIIIe siècle, il a été remanié plusieurs fois. La dernière modification date de 2001.

Derrière la grille, sous l’escalier à double volée menant au jardin, le chenil accueillait les chiens de chasse.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

Depuis le XIXe siècle des arbres séculaires s’élancent, offrant un ombrage bienvenu les jours de grosses chaleurs.


Plusieurs espaces aménagés avec des sièges et des gloriettes invitent à la pause.


© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

Parmi les ornements importés dans le parc, un élément venu de l’abbatiale d’Andlau après la Révolution française : un balcon à Atlantes intégré dans le mur Est. Ces figures masculines sculptées soutiennent des éléments de charge architecturaux.

© Corinne Longhi © D’Alsace et d’ailleurs

La Folie Marco à Barr offre, somme toute, un agréable voyage dans le temps dans une rare proximité avec le décor. Sise dans une des communes les plus pittoresques de la région, elle vaut à elle seule le détour.

Pour aller plus loin

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